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L'Économie Panafricaine en Bref du Vendredi 28 janvier 2022

Ethiopie

D’après l’EIU, 41 pays africains sur 54 enregistreront une dépréciation nominale de leurs monnaies d’ici fin 2022 : «41 pays africains sur 54 devraient enregistrer une dépréciation nominale de leurs devises nationales par rapport au dollar au cours de la période allant de la fin 2021 à fin 2022. C’est ce que révèle un rapport de l’Economist Intelligence Unit (EIU), publié cette semaine. D’après l’institution, cette prévision est motivée par les risques qui pèsent encore sur les économies africaines, malgré la reprise économique mondiale post-covid-19. Ces risques seraient susceptibles de compliquer la mise en œuvre de certains accords commerciaux et d’investissements sur le continent. « On s'attend à une volatilité accrue des monnaies, compte tenu des facteurs variés et contradictoires qui vont s'abattre sur la région, notamment les effets durables de la pandémie et les reprises économiques modestes, les finances nationales tendues et les marchés des matières premières haussiers, la recherche de rendement par les investisseurs internationaux et une hausse de l'inflation annuelle, notamment », indique le document consulté par l’Agence Ecofin. D’après l’EIU, cette dépréciation devrait accentuer les pressions inflationnistes qui se sont accélérées ces derniers mois dans plusieurs pays d’Afrique…»

 

Gabon 

Au Gabon, une restructuration de la dette qui a atteint 75 % du PIB s’impose (CDC) : «La dette publique gabonaise a atteint la barre de 7000 milliards FCFA (11,9 milliards $), informe, le mercredi 26 janvier, la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Selon l’institution, ce montant représente 75 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Ce pourcentage d’endettement dépasse largement le seuil de convergence communautaire de 70 % du PIB prescrit par la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) pour que la dette soit viable et supportable, rappelle Le Nouveau Gabon…»

 

Côte d'Ivoire

Le gouvernement ivoirien prévoit près de 6 milliards $ pour la mise en œuvre de son « programme de gouvernement 2022 » : «Le gouvernement ivoirien prévoit plus de 5,9 milliards $ pour la mise en œuvre de son programme de cette année. L’information a été rendue publique via le communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu le mercredi 26 janvier, et publié sur le site Internet du gouvernement. Ce programme qui comporte 445 projets et 219 réformes représente une augmentation de près de 1,3 milliard de dollars par rapport à 2021. Environ 5,6 milliards de dollars seront consacrés aux projets et investissements, et près de 331,6 millions de dollars à l’application des réformes. Ce « programme de gouvernement 2022 » intervient dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2021-2025. Il s’inscrit dans la mise en œuvre des trois grandes priorités de développement, à savoir : « la transformation de l’économie nationale », « le social et l’emploi des jeunes » et « la gouvernance et la lutte contre la corruption »…»

 

Rwanda

Le Rwanda inaugure une usine d’assemblage de véhicules électriques en collaboration avec le chinois TAILG :« Une nouvelle usine de montage de véhicules électriques a été installée au Rwanda, a annoncé ce mercredi 26 janvier, l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (REMA Rwanda) dans un tweet. Construite par la société chinoise « Tailling Electric Vehicule » (TAILG), elle est située dans la zone industrielle de Gahanga, dans le district de Kicukiro. Elle sera spécialisée dans le montage, la vente et l’entretien de « véhicules électriques à énergie nouvelle » tels que les vélos, les scooters et les tricycles…»

 

Nigéria

 vers une subvention de 7,2 milliards de dollars aux produits pétroliers : « Au Nigéria, la presse locale a annoncé le 27 janvier que la société publique du pétrole (NNPC) a présenté au Conseil exécutif fédéral (FEC), institution qui supervise les ministères fédéraux, une demande de provision de 7,2 milliards de dollars. Selon les précisions de Zainab Ahmed (photo), ministre des Finances, du Budget et de la Planification et membre du FEC, cette somme est destinée à couvrir la subvention aux produits pétroliers pour 2022. Ceci, dans un contexte où seulement 1,06 milliard de dollars sont actuellement disponibles. « Cela signifie que nous devons faire une provision supplémentaire de 6,13 milliards de dollars pour être en mesure de répondre aux besoins de subvention […] », a commenté la ministre. Selon l’autorité, cette demande se justifie par les difficultés auxquelles sont confrontés les Nigérians pour accéder aux produits pétroliers…»