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L'économie marocaine en bref du Mardi 10 Mai 2022

1. Royal Air Maroc et Emirates signent un partenariat de partage des codes : « Royal Air Maroc et Emirates ont signé, ce mardi 10 mai à Dubaï, un partenariat de code-share (partage de codes), offrant plus de possibilités de voyages et de choix de connexions aériennes aux clients des deux compagnies sur leurs vols reliant Dubaï et Casablanca, ainsi que vers d’autres destinations. Ainsi, à compter de fin mai, les deux compagnies proposeront à leurs clients des vols en partage de codes opérés par les deux transporteurs entre Dubaï et Casablanca et vers un total de 209 destinations combinées. Ce partenariat offrira à leurs clients un choix de destinations plus large entre les hubs des deux compagnies. Cet accord permettra également aux passagers de bénéficier de tarifs plus compétitifs, de connexions fluides et de facilités de transfert des bagages vers leur destination finale ».
2. La BERD prévoit une croissance de l’économie marocaine de 3% en 2023 : « Le Produit intérieur brut du Maroc devrait augmenter de 1,2% en 2022 avant de rebondir à 3% l’année suivante, à mesure que le rythme de croissance revient aux niveaux pré-pandémie, a annoncé mardi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Dans un rapport présentant ses prévisions économiques, la BERD relève qu’en 2022, l’économie du Royaume est confrontée à des conditions météorologiques défavorables, affectant la production agricole, en plus de l’impact de la guerre en Ukraine. Cette prévision prend en considération »les effets de la sécheresse, qui devrait exercer une pression sur les prix alimentaires intérieurs et obliger le pays à augmenter ses importations alimentaires, également à un prix international plus élevé ».
3. Le Maroc sur le podium continental de l’outsourcing : « Le Maroc figure parmi les trois premières destinations africaines les plus attrayantes pour l’externalisation des services. Ce rang de leader s’explique par «une offre gouvernementale importante dans ce domaine, une infrastructure solide et des jeunes qualifiés», a affirmé la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour. Mme Mezzour, qui intervenait à la Chambre des représentants, hier, dans le cadre la séance plénière consacrée aux questions orales, a indiqué que ce secteur compte actuellement 120.000 employés, des jeunes pour la plupart, et génère 14 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export. En réponse à une question sur les quatre mémorandums d’entente (MoU) relatifs à des projets d’investissement dans ce secteur qui ont été signés avec le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, la responsable gouvernementale a fait savoir que ces mémorandums d’entente, intéressant quatre opérateurs internationaux dans le secteur de l’outsourcing établis au Maroc, visent à créer quelque 5.050 nouveaux emplois directs et stables à l’horizon 2026 pour un investissement de plus de 65 millions de dirhams ».
4. Tanger mise 220 MDH dans une zone dédiée aux activités artisanales polluantes : « Quelque 220 millions de dirhams (MDH) seront dédiés à la création d’une zone pour accueillir les activités artisanales polluantes et nuisibles de la ville de Tanger. Ainsi, le Conseil de la commune de Tanger a approuvé récemment l’annexe d’une convention de partenariat entre le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, la Wilaya, le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), la Chambre régionale de l’artisanat, ainsi que l’association des artisans de Tanger. Selon cette annexe, le budget dédié à cette zone d’activités devrait être augmenté à 220 MDH ».
5. Le salaire net moyen monte à 8.237 DH au Maroc : « Selon Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration, le salaire minimum dans le secteur public est passé de 1.586 dirhams en 2007 à 3.300 dirhams en 2021, soit le double. Un salaire revu à la hausse à hauteur de 3.500 dirhams à l’issue de l’accord social conclu dernièrement entre le gouvernement, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives. Concernant le salaire net moyen, elle a fait savoir qu’il est passé de 5.333 dirhams en 2007 à 8.237 en 2021, soit une hausse de 54 % ».