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L'économie Panafricaine en Bref du Mardi 15 novembre 2019

Kenya :

avec des crédits en hausse de 21% à fin septembre, Equity Group Holdings est bien positionné pour tirer profit de la fin des taux administrés : « Le groupe financier kényan Equity Group Holdings est bien placé pour tirer profit de la suppression récente de la loi qui, au cours des trois dernières années, a plafonné les taux d'intérêt perçus sur les crédits bancaires. Alors que ses concurrents sur le marché kényan ont réduit leurs encours nets de prêts à l'économie, Equity Group a fait le choix inverse, notamment pour ce qui est des 9 premiers mois de 2019. Le total des crédits nets qu'il a accordés à ses clients a progressé de 21%, atteignant le montant de 560,4 milliards de shillings kényans (KES) à fin septembre 2019. Dans le même temps, le groupe a renforcé sa trésorerie ; ce qui le prédispose moins à solliciter des appuis financiers, et la structure de ses fonds propres et fonds complémentaires s'est renforcée…»

 

la BAD ne financera pas la centrale à charbon de Lamu (1 050 MW) : « La Banque africaine de développement (BAD) vient d’annoncer qu’elle ne financera pas le projet de centrale à charbon de Lamu au Kenya ni aucune autre centrale à charbon d’ailleurs, rapporte Reuters. La BAD « n’ira pas plus loin avec la transaction relative à la centrale de Lamu et n’envisage pas de financer de tels projets à l’avenir », a affirmé Wale Shonibare, le vice-président de la banque pour l’énergie. D’une capacité de 1 050 MW, la centrale de Lamu est un projet porté par un investisseur chinois à l’est du Kenya. Sa situation, près d’un site du patrimoine mondial de l’Unesco, et le type de combustible utilisé ont fait qu’il a été suspendu par un tribunal environnemental local…»

 

15 milliards $ seront nécessaires pour l’accès universel à l’énergie en 2022 selon Power for All : « Le Kenya aura besoin de 15 à 18 milliards $ d’investissements pour atteindre l’accès universel à l’énergie d’ici à 2022. Cette information a été transmise à Bloomberg par Power for All, une coalition réunissant 200 organisations publiques et privées engagées pour l’accès universel à l’énergie. « Avec près de 15 milliards $ d’investissements dans un ensemble de projets impliquant des centrales, dont certaines géothermiques, des installations hors réseaux, des infrastructures de transmission et de distribution et l’efficacité énergétique, le Kenya pourrait atteindre l’accès universel à l’énergie d’ici 2022. Actuellement, la croissance de la demande énergétique dans la région est de 5,3 % », ont affirmé Rebekah Shirley, directrice des recherches et Monkgogi Otlhogile, le gestionnaire des données chez Power for All…»


 Angola:

Banco Angolano de Investimentos a vu la valeur en dollar de ses actifs se rétrécir au cours des quatre dernières années : « La valeur en dollar américain des actifs de Banco Angolano de Investimentos (BAI), la principale banque commerciale d'Angola en termes de parts de marché, a connu une baisse moyenne annuelle de 4,5% entre début 2015 et fin 2018, passant de 8,1 milliards $ à seulement 6,6 milliards $. Des analystes estiment que 2019 a connu un repli supplémentaire de cet indicateur. « L'économie est partiellement dollarisée et les banques sont confrontées à des problèmes de financement en devises et de liquidités, en particulier en raison de la volatilité des revenus en dollars liés au pétrole et des réserves de change très faibles », a expliqué l'Agence de notation Moody's dans son analyse du profil de cette banque, faite début novembre 2019…»

 

Ouganda :

 L’accumulation des stocks sucriers inquiète les acteurs de l’industrie : « En Ouganda, l’empilement des stocks sucriers, en raison de la limitation des exportations vers les pays voisins, reste un casse-tête pour les industriels. Alors que les tarifs élevés ont ralenti les envois vers la Tanzanie, les expéditions vers le Rwanda ont été interrompues depuis la fermeture du point de passage des marchandises en février dernier, a indiqué, à Bloomberg, Jim Kabeho, président de l’Association des producteurs sucriers. En outre, les flux vers le Soudan du Sud, autrefois premier importateur du sucre ougandais, ont été réduits en raison des conflits. Cette perturbation du segment d’exportation est problématique. D’une part, en raison des coûts liés au stockage par les usines et de l’autre parce qu’elle pourrait représenter un véritable manque à gagner pour l’industrie si elle se poursuit en 2019/2020…»